• COINGS, COINGS !!!

     

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    Ici on n'aime pas les coings, voila c'est dit.

    Alors pourquoi parler d'une chose que l'on aime pas...

    Certes, si on n'apprécie pas la saveur de ce fruit, on apprécie sa  couleur bien jaune quand il est à maturité et sa grosseur, dont certains peuvent peser près d'un kilo.

    Un de nos voisins (pas le voisin père) a un cognassier mais il ne  cueille jamais les fruits de son arbre et les laisse pourrir dans l'herbe.

    Alors, comme tous les ans, avec son autorisation, on tente de récupérer le maximum de coings afin de les distribuer à ceux qui les apprécient vraiment.

    Mais cette année, il y a eu moins de demandes ce qui nous a incité à nous lancer dans la transformation de ce fruit en gelée, compote, confiture et même en pâte... de fruit.

    Drôle d'idée de cuisiner un aliment qu'on prétend ne pas aimer.

    Mais en cuisine on ne cuisine pas toujours ce qu'on aime... Parfois, ont doit faire des concessions, comme cuisiner des tripes à la mode de Caen par exemple... Mais là on s'égare...

    Parmi les amateurs de coings, nous comptons un ami qui les croque tout crus, comme si c'était une pomme.

    Ne voulant pas mourir idiot (e), nous avons nous aussi mordu dans un coing cru... pouah... le morceau a été vite recraché c'est âpre, acide, b....k... pas bon du tout !!!

    Si au lieu d'une pomme, le serpent avait présenté un coing à Eve il est à peu prés certain qu'elle aurait résisté à la tentation et n'aurait pas croqué dans ce fruit... Et à l'heure qu'il est on vivrait heureux dans le Paradis terrestre en s'aimant tous les uns, les autres... bof... Ca fait un peu gnan, gnan, non ?

    Revenant à nos moutons, ou plutôt à nos coings...

    Pour cuisiner les coings, (ne pas les éplucher, trop fatiguant) il suffit de les frotter pour enlever leur duvet, puis les laver et les découper en morceaux (laborieux) avant de les faire cuire une heure, avec pépins et trognons, dans un grand faitout empli d'eau jusqu'à hauteur des fruits.

    Oh surprise, après une heure de cuisson les coings ont pris une jolie couleur vermillon.

    Après les avoir bien admiré, les égoutter, les mouliner avec le  moulin à légumes (grille fine) afin de les réduire en compote.

    Mais bigre, en bouche, on sent comme des p'tits grains, on dirait des grains de sable et ce n'est pas agréable du tout.

    Pour éliminer un maximum de ces fichus grains, il faut mouliner, encore et encore, avec un mixer plongeant.

    A force de moulinage la compote a pris un aspect bien lisse et une curieuse couleur rose fanée... espérons qu'elle plaira aux amateurs.

    COINGS, COINGS !!!

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    Notre pâte à coing ressemble à cette photo
    en moins épais

     

    Comme on est un peu fous, on s'est essayé à faire de la pâte de fruits avec la pulpe des coings.

    Il y a tant de recettes de pâte de fruits sur internet, certaines se contredisant, qu'on a eu du mal à se décider pour l'une d'entre elles.

    Finalement on a fait notre pâte de fruits à coup, de youp la boum, et advienne que pourra, de toute façon ce n'est pas nous qui la mangeront, tralalalère !!!

    Voici notre réalisation (à coup de youp la boum) : incorporer 750 grammes de compote (la rose bien moulinée) à 750 grammes de jus de cuisson. Ajouter 800 grammes de sucre en poudre et faire cuire une heure, voire  deux en remuant régulièrement avec une cuillère en bois.

    Verser la pâte dans un plat (plat)  avec un rebord haut de plus de 5 cm, recouvert de papier sulfurisé, faire sécher à l'air libre pendant environ deux à trois jours.

    Après séchage, découper la pâte en plusieurs petits morceaux, et les garder dans une boite en fer, après les avoir enrobés (ou pas) de sucre en poudre.

    Ici on ne se bouscule pas pour la dégustation, mais la pâte a une bonne consistance... en bouche ce n'est pas désagréable et elle est mangeable, c'est le principal.

    Cette pâte de fruits sera jointe aux pots de compote, de confiture et de gelée dans les colis qu'on aura plaisir à offrir à Noël à ceux qui sauront apprécier les douceurs tirées de ce fruit imposant qu'est le coing.

    La pâte de fruits peut se garder plusieurs mois après séchage dans une boite en fer.


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  • Chéri, lave-toi les mains !!!

    Chéri, lave-toi les mains !!!

     est le titre d'un article du journal LE PARISIEN (hors Ile de France, Le Parisien devient Aujourd'hui en France).

    En lisant cet article, on apprend que les messieurs oublient plus souvent la case lavabo que les dames, selon une étude réalisée à l'occasion de la 8ème Journée mondiale du lavage de mains, organisée samedi prochain par l'UNICEF.

    Ce petit geste d'hygiène serait l'une des façons les plus efficaces de se prémunir d'infections courantes comme la gastro-entérite et tous les petits virus de l'hiver qui vont commencer à nous tomber dessus.

    Selon cette enquête, près de 8 Français sur 10 pensent qu'ils se lavent suffisamment les mains mais dans le même temps 9 sur 10 jugent que les personnes de leur entourage ne sont pas sans reproche (on voit la paille dans l’œil de son voisin, mais pas la poutre qui se trouve dans le sien).

    Mais qu'en est-il vraiment ?

    En moyenne les femmes se laveraient les mains 9 fois par jour, les hommes 7 fois.

    Bravo donc à nous les dames... Ah, mais non finalement...

    En 2013, lors d'une enquête des chercheurs se sont postés discrètement dans les toilettes de bar et de restaurant (ne riait pas c'est avec votre argent dixit Coluche), ils ont découvert que 7% des femmes en ressortaient sans avoir ouvert le robinet et que 22% s'étaient contentées de passer leurs mains sous le jet, (c'est quand même deux tiers des femmes qui se lavent les mains...).

    Pour être vraiment efficace, la durée du lavage de mains doit être de 15 à 20 secondes sous l'eau tiède en prenant bien soin de se savonner les ongles et de remonter jusqu'au poignet.

    Ce lavage éviterait de transmettre microbes et virus.

    Comme beaucoup de parents, nous avons transmis ces règles d'hygiène simple à nos enfants qui les ont eux-même transmises à leurs enfants.

     

    La petite histoire :

    Philippe Ignace Semmelweis est le premier médecin à avoir découvert dans les année 1840 qu'il était nécessaire de se laver les mains avant d'accoucher une femme.

    Seul contre tous face à des confrères qui ne comprenaient pas que les mains puissent transmettre des maladies, ce chirurgien hongrois du XIXème siècle a fini par devenir fou.

    On comprend mieux le taux de mortalité des nouveaux-nés à cette époque.

     

    Mais fallait-il comme pour les Femmes créer une Journée, mondiale, du lavage des mains ?

    Peut-être que oui finalement, car ces règles d'hygiène ne sont pas toujours bien comprises ni appliquées par tout un chacun...

     

     

    Chéri, lave-toi les mains !!!

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    Figurines de la Reine du Royaume Uni,
    Ces figurine sont en résine. Deux couleurs au choix : rose ou bleu.
    Une cellule solaire est intégrée dans le sac qui permet de faire bouger
    la main droite de la figurine. Dimensions  : 17 cm x 5 cm

    Je me demande bien à qui on pourrait offrir ces figurines ?
    Ah non, pas à moi !!!

     

    Avant de serrer la main du prochain quidam, on devrait peut-être porter des gants comme la Reine  du Royaume Uni...

    Toutefois, au vu des nombreux serrages de mains de leur Majesté, ses Sujets seraient bien avisés d'éviter de lui serrer la pince... à force les gants de leur Reine doivent être porteurs de divers germes et virus, allez savoir !!!


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  • Nos voisins d'à coté, le père et le dernier de ses fils sont des champions de l'auto-persuation.

    Ce matin le voisin père a fait venir deux hommes, d'un âge plus que certain, pour tailler le lierre devenu trop encombrant dont le pied se trouve dans notre cour.

    Oui, je sais, l'Homme aurait pu s'en charger, mais en été, il sert d'abri à une multitude de petits oiseaux et il attendait la fin de l'automne pour le faire.

    Donc ce matin, deux hommes bien outillés et le voisin père entrent dans la cour. L'un des hommes tente de couper le lierre à sa base... Las, le pied du lierre est si gros et tellement bien ancré dans le mur de pierres qu'il est à peine fendu.

    L'homme coupeur de lierre entend y injecter de l'acide pour le faire mourir.

    Les deux hommes, d'un certain âge, doivent aussi tailler les haies du voisin père et surtout le noisetier dont quelques hautes branches débordent largement dans notre jardin et font de l'ombre à la piscine.

    Entre deux discussions sur l'art et la manière de supprimer un gros lierre, l'Homme entend le voisin se vanter auprès des deux hommes, qu'habituellement c'était lui qui taillait les haies qui séparent nos jardins respectifs ainsi que le noisetier...

    Mon Homme en est restait sans voix.

    En effet, habituellement, c'est lui qui chaque automne, avec l'accord du voisin, procédait à la tailles des haies et du noisetier. Le voisin n'ayant pas les outils adéquates et de plus n'est pas bricoleur pour deux sous. Dans la vie active, notre voisin était "instit"...

    S'il n'a pas la maladie d’Alzheimer, le voisin semble avoir la mémoire courte !!!

    Déjà cet été...

    Cet été, fin Juillet,  notre fils qui vit dans les Vosges a fait une halte de quelques jours chez nous.

    En allant rendre visite à l'un de ses amis d'enfance qui habite à quelques pâtés de maisons, il rencontre le voisin père.

    Après quelques échanges, de politesse notre fils demande des nouvelles des enfants du voisin (il en a quatre, tous brillants dans leur catégorie).

    Au fil de la discussion le voisin père se plaint de son dernier fils. Celui-ci âgé d'une trentaine d'années, bien qu'ayant un bon emploi, réside toujours dans la maison de ses parents.

    D'après, le voisin père, son fils ne participe en rien au travaux de la maison (courses, ménages peintures extérieures et intérieures etc...) ni à ceux du jardin. Ce serait lui le père, qui se chargerait de tout.

    Au retour de la visite à son ami, notre fils rencontre cette fois, le voisin fils qui après quelques minutes de palabres, s'épanche lui aussi en se plaignant qu'il serait contraint par parents d'effectuer tous les travaux de la maison ainsi que ceux du jardin.

    Notre fils quelque peu interloqué par ces deux versions contradictoires nous a demandé à son retour, lequel des voisins, du père et du fils, était le plus crédible.

    L'homme et moi lui avons répondu en choeur, aucun des deux !!!.

    Pour preuve l'état de la façade extérieure de leur maison non repeinte depuis plusieurs années, ainsi que de la hauteur de la pelouse de leur jardin... et des orties qui l'envahissent.

    Pour le jardin il faut préciser à la décharge des voisins, père et fils, que leur maison n'est pas contigüe au jardin. Pour se rendre dans leur jardin ils doivent sortir de leur maison et emprunter une allée de trente mètres.

    Le voisin père et le voisin fils se persuadent tous les deux qu'ils font les "choses" et apparemment y croient dur comme fer qu'ils les font.

    Nos voisins, père et fils, sont des champions de l'auto-persuation.

    Pour ces deux là, l'adage tel père, tel fils se vérifie...

    Bah, on leur pardonne car ce sont de bons voisins et leurs contradictions nous font bien rire, nous... et les autres voisins !!!

     


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  • Depuis que je suis retirée de la vie, dite active, j'essaie, avec plus ou moins de succès, de tester de petites trouvailles trouvées dans des magazines ou sur la toile.

    Cela va des recettes de cuisine et de pâtisseries mais aussi des produits d'entretien faits maison.

    1er exemple : Le pain maison

    Jeanne aime faire son pain et sa lessive

     Les pains prennent parfois une drôle de forme à la cuisson
    mais ils sont vraiment bons

     

    LE PAIN MAISON

    Pour préparer le pain maison, j'ai besoin d'un mélange de farines, (blanche, complète, semi-complète, bio...) d'un sachet de levure  boulangère lyophilisée, (Briochin ou Vahinée), d'une bouteille d'eau de source et du sel fin.

    Parfois à cette composition j'ajoute des graines pour un effet... craquant.

    Je prépare la pâte dans deux récipients.
    Avec la pâte d'un seul récipient je réalise deux pains moyens

    La pâte peut se conserver quinze jours au frais dans les récipients en plastique fermés hermétiquement.

    Une à deux fois par semaine, je prépare la pâte du pain   appelé "pain cinq minutes" ou "pain sans pétrissage", la pâte se réalisant en cinq minutes (ou presque) et ne nécessitant pas de pétrissage

    Ustensiles
    deux récipients en plastique (3 litres chacun) avec couvercle 
    Une grande cuillère en bois
    Spatule plate

    Ingrédients pour chaque récipient :
    700 grs d'un mélange de farine spéciale pour le pain
    400 grs d'eau tiède (eau de source en bouteille)

    3 à 4 grs de levure boulangère lyophilisée
    2 cuillères à café rases de sel fin

    Préparation de la pâte
    Dans chaque récipient verser 400 grs d'eau
    La faire tiédir au micro-ondes pendant 30 à 40 secondes

    Y verser la levure boulangère lyophilisée (pas plus de 5 grs)
    La laisser se diluer pendant 5 à 10 minutes

    Après dissolution de la levure, y verser la farine d'un seul coup
    et les deux cuillères à café de sel
    Bien
    mélanger l'eau et la farine pendant quelques minutes avec le manche de la cuillère en bois
    Laisser lever la pâte sous un torchon propre deux à trois heures
    Après la levée de la pâte, fermer les récipients.


    La pâte peut être utilisée tout de suite après la levée ou plus tard, sachant qu'elle se conservera 15 jours au maximum  dans les récipients fermés hermétiquement.

    Cuisson du pain
    La veille de la cuisson du pain :
    Sortir un des récipients du frigo

    Etaler la pâte sur le plan de travail
    La travailler rapidement avec une spatule
    Former une boule ou des baguettes (2 petits pains pour Jeanne)
    Déposer les pains préformés sur la plaque du four recouverte d'un papier sulfurisé fariné
    Laisser lever les pains préformés toute la nuit sous un torchon.

    Le Jour J  cuisson du pain :
    Pr
    échauffer le four à 230°/240°
    Déposer un récipient d'eau froide au fond du four
    Inciser le dessus des pains avec un couteau tranchant
    en deux ou trois endroits
    Fariner légèrement la pâte pour un côté campagne
    Faire cuire le pain 20 à 40 minutes selon sa grosseur

    A la sortie du four laisser refroidir le pain sur une grille

     

    EDIT : nous sommes deux à la maison alors quand il reste du pain après la consommation du jour, je le  coupe en tranches et le congèle.

    PS : en général je profite de la chaleur du four pour cuire des p'tits sablés sucrés et des palets bretons (température 180°).

    Ou encore des tartes aux fruits ou des quiches qui peuvent être congelées pour une future consommation.

     


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  •  

    Quand vient l' Lundi...

     

    D'abord ce n'était pas l'Lundi mais l'Mardi que la Grande Zoa, mettait ses bijoux et ses chinchillas  et qui à minuit s'mettait autour du cou un boa...

    Si on en croit les paroles de la chanson la Grande Zoa fut mangée crue par son boa ah, ah, ah !!!

    Bon la Jeanne, elle, ne va mettre ni ses bijoux (de pacotille) ni ses fourrures (qu'elle n'a pas et qu'elle déteste) et encore moins s'mettre autour du cou un reptile (elle en a une peur bleue), pas envie de se faire manger crue ni même cuite d'ailleurs.

    Chantée il y a des décennies par Régine, cette chanson passe ce matin en boucle dans la p'tite tête de Jeanne... une vraie scie !!!

    Connaissez-vous Régine ?

    Dans les années soixante jusqu'aux années quatre vingt dix, Régine qui possédait plusieurs boîtes de nuit ("Chez Régines" New Jimmy" etc...) était connue comme la "Reine de la nuit".

    Aujourd'hui les boîtes de nuit ont disparues et il se dirait que Régine serait ruinée.

    Enfin, jusqu'à qu'elle point elle serait ruinée, c'est à voir, car elle réside tout de même dans le 8ème arrondissement de Paris, un arrondissement peu connu pour ses logements sociaux.

    En effet, cet arrondissement est à la fois un haut lieu touristique et l'un de ceux où réside la haute bourgeoisie. Il accueille de nombreux commerces et hôtels de luxe, mais aussi de nombreux établissements financiers. C'est également un lieu de pouvoir, puisqu'il comprend le Palais de l'Elysée et le Ministère de l'intérieur (Source Wikipédia)...

    Régine est née en Belgique en 1926 et aura donc 86 ans le 26 décembre prochain. Dans l'ensemble elle peut se vanter d'avoir eu une belle vie elle a d'ailleurs publié plusieurs livres dans lesquels elle raconte ses mémoires.

    Mais elle aura aussi vécu une tragédie en perdant son fils unique décédé des suites d'un cancer il y a dix ans à l'âge de 58 ans.

    Il avait une fille, Daphné qui fait la joie de sa grand-mère.

    Ben dit donc la Jeanne, est-ce que Régine était le prétexte du billet de ce jour ,

    Mais non, pas du tout, mais voila cette chanson était l'occasion qui fait le larron et en fait l'objet de ce billet sans rythme et sans raison !!!

     


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